Découvrir le site archéologique de Khajuraho en Inde

Il existe en Inde un endroit où amateurs d’archéologie, d’architecture, d’histoire, de culture, ou tout simplement voyageurs en quête d’insolite se réunissent. Il s’agit de Khajuraho et ses temples. Ce site fait sans doute partie des plus courus du pays des Maharadjas. Zoom sur Khajuraho.

Khajuraho, l’un des plus importants trésors historique et culturel de l’Inde

Khajuraho est un petit village isolé se trouvant en plein milieu d’une forêt dans l’État du Madhya Pradesh. Il a été l’ancienne capitale religieuse de la dynastie Chandella au 10e siècle et au 11e siècle. L’endroit a été, ensuite, abandonné, puis redécouvert en 1840. Par la suite, sur une période d’une quinzaine d’années, des travaux d’aménagement ont été entrepris au début du 20e siècle, afin que le monde puisse admirer la grande richesse de ce site. Cependant, aujourd’hui, il ne subsiste qu’une vingtaine de temples sur les 85 qui ont, jadis, fait la gloire de l’ancienne cité religieuse.

Ainsi, le complexe de Khajuraho est aujourd’hui devenu un incontournable pour tout voyage sur mesure en Inde. Il se distingue par l’originalité de son architecture, ainsi que l’exceptionnelle qualité de ses ornementations sculptées. Il est difficile de ne pas faire l’éloge de l’incroyable état de conservation de ces sculptures, ainsi que leur finesse et leurs représentations singulières. De ce fait, le site de Khajuraho fait partie des plus importantes parties du patrimoine historique et culturel de l’Inde.

Les bas-reliefs des façades des temples de Khajuraho

Vous ne pourrez, alors, qu’être émerveillé en vous promenant près des majestueux temples de Khajuraho. Tant que vous y êtes, profitez-en pour faire le tour de chacun de ces édifices, afin de ne manquer aucune de leurs façades et leurs détails savoureux. Il existe un grand nombre de bas-reliefs qui représentent des divinités, des monstres, des souverains, de braves guerriers, ainsi que des scènes de la vie de tous les jours.

De ce fait, ces sculptures dépeignent la vie ainsi que les us et coutumes des habitants de l’ancienne capitale à l’époque de son apogée, c’est-à-dire entre le 10e siècle et le 11e siècle. Toutefois, il faut avouer que la plupart des visiteurs qui viennent dans ce site accordent un intérêt très particulier pour ses sculptures érotiques. Pourtant, il faut remarquer que ces dernières ne constituent qu’environ 5 % de la totalité des bas-reliefs des temples de Khajuraho. La raison de cet intérêt pour ces scènes érotiques représentées sur les bas reliefs du site réside sans doute dans le fait que bon nombre d’entre elles sont très explicites, sans que l’on comprenne pourquoi elles ont été exécutées d’une manière aussi réaliste.

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